Your browser does not support JavaScript!
restaurer les menus
Les soldats de l'Empire

Les soldats de l'Empire

LLes guerres du vingtième siècle sont toujours dans les mémoires, celle de 1870 est un peu oubliée. Quant à celles du Premier Empire... Qui pense encore que des jeunes hommes de Billé ont participé aux campagnes menées par l'Empereur Napoléon Ier dans toute l'Europe. Combien de jeunes de Billé sont partis pour la guerre pendant cette période? Combien y ont laissé leur vie? Il est difficile de répondre à ces deux questions car les documents de cette époque ne sont pas aussi explicites que ceux du siècle dernier.

Il existe deux sources possibles pour essayer d'appréhender le sujet. D'abord les archives militaires qui contiennent les noms de tous les soldats avec un minimum d'informations. Les registres matricules sont numérisés et disponibles sur le site Mémoire des Hommes. L'indexation de ces fiches par des bénévoles est en cours. Un accès à ce travail est en ligne sur le site de Geneanet. La seconde source, concernant les soldats qui sont morts, est tout simplement l'état civil de Billé où sont retranscrits les décès aux armées. Elle est cependant très incomplète.

De là, nous avons pu identifier avec certitude 32 soldats. Ils se retrouvèrent en Italie, en Espagne, en Allemagne ou en Russie selon les périodes et les campagnes entreprises par les armées de Napoléon Ier. Pour quinze d'entre eux, le décès a pu être établi - cinq au combat ou suite à des blessures, tous les autres de maladie, généralement des fièvres. Six sont disparus, dont trois officiellement lors de la campagne de Russie de 1812 - des quatre autres, nous n'avons pas trouvé de trace. Les données de l'état civil de l'arrondissement de Fougères ne donnent aucune indication à leur sujet. Huit seulement sont revenus - sept qui se sont mariés par la suite.

Pour chacun d'eux un lien Généalogie permet d'en savoir plus sur sa personne et sa famille. Quand les documents sont disponibles d'autres liens conduisent vers leur fiches matricules sur Mémoire des Hommes Mémoire des Hommes et/ou vers les transcriptions des actes de décès Transcription de décès dans les registres d'état civil de Billé. Ces sources ne sont pas très disertes mais, néanmoins, elles permettent de retrouver des aspects qui ne sont pas développés ici. Quelques uns figurent sur le site de l'Association Histoire du Premier Empire mentionné A.H.P.E. ci-dessous. Le décès de certains dans des hôpitaux militaires a fait l'objet d'extraits mortuaires Extraits mortuaires répertoriés par Geneanet.


Jean Gérault (1768-)  Généalogie

Jean Gérault naquit au Bas-Mât en 1768. Ce ne sont que des mentions dans les registres d'état civil qui permettent de savoir qu'il fut soldat pendant plus de 15 ans, sous la République et sous l'Empire. Le 25 février 1794, il épousa Jeanne Boishy à Parcé. Leur fille Marie Jeanne naquit le 26 novembre suivant. Entre ces deux évènements, le futur père avait quitté le foyer. Dans l'acte de naissance figure la mention père absent sur les frontières du territoire de la République. Et les années passèrent sans qu'une nouvelle naissance soit enregistrée. Le 25 octobre 1809 Jeanne Boishy décéda et l'acte de décès mentionne qu'elle est l'épouse de Jean Gérault soldat, on ignore s'il est existant. Le 28 novembre suivant, ce fut au tour de la jeune fille de mourir à 15 ans. L'acte indique qu'elle est la fille de Jean Gérault soldat au service de l'empire français. Est-il jamais revenu à Billé? Probablement pas, car il n'existe pas d'acte de décès à son nom ni à Billé ni même dans le Pays de Fougères.

Jean Cervelle (1770-1809)  Généalogie Transcription du décès

Originaire des Minières, Jean Cervelle entra au service le 2 juin 1795. Caporal au 7ème régiment d'infanterie de ligne, il mourut au combat le 23 avril 1809, dernier jour de la bataille de Ratisbonne.

François Gautrais (1771-)  Généalogie Mémoire des Hommes

François Gautrais était né aux Guibourgères. Il arriva aux armées le 26 floréal de l'an II. Selon sa fiche matricule, le fusilier participa aux campagnes des années II, III, IV et V au Rhin, VI, VII et VIII en Italie, IX et X au corps d'observation de la Gironde, XII et XIII au camp de Brest, XIV et 1806 à la grande armée. Le texte poursuit parti par congé de réforme le 29 octobre 1806 - lequel a renoncé volontairement et par écrit à la récompense nationale. Plus de douze années de service... et puis plus rien! Après 1806, nous ne retrouvons son nom dans aucun acte d'état civil de l'arrondissement de Fougères et au-delà.

Pierre Heulot (1775-1828)  Généalogie Mémoire des Hommes

Pierre Heulot naquit à Trichetin. Il fut incorporé le 29 thermidor de l'an I et nommé tambour le même jour. Il servit dans l'armée de l'Ouest de l'an II à l'an IV. En l'an V il était en Italie. De l'an VI à l'an VII il participa avec le Général Bonaparte à la campagne d'Égypte jusqu'en Syrie. Il fut blessé le 19 floréal de l'an VII au cours siège de Saint-Jean-d'Acre. Sa carrière militaire ne s'acheva que lorsqu'il fut congédié avec la retraite le 1er pluviose de l'an XI après presque dix années de service. Après son retour, il se maria deux fois, à Parcé et à Luitré. Il mourut à Fougères en mars 1828.

François Vallet (1775-)  Généalogie Mémoire des Hommes

François Vallet du Domaine se trouvait dans le 1er régiment de grenadiers à cheval de la garde impériale. De retour au pays, il poursuivit une carrière militaire puisqu'au moment de son mariage à Saint-Servan en 1816, il était gendarme à cheval résidant à Saint-Pierre-de-Plesguen.

Pierre Évard (1791-1873)
 Généalogie Mémoire des Hommes

Le fusilier Pierre Évard rejoignit le 19ème régiment d'infanterie de ligne le 3 mai 1811. En 1812, il partit pour la campagne de Russie avec la Grande Armée et n'en revint pas ...s'il faut en croire sa fiche matricule qui annonce péremptoirement qu'il était perdu dans la campagne de 1812 en Russie.

Revenu de loin !
Pourtant, nous le retrouvons au Bas Monceau, d'où il était parti, à la déclaration du décès de son père en 1818. Le 29 avril 1830, il épousait Perrine Gautrie à Javené. Ils eurent une fille: Henriette, née en 1831 qui épousa Romain Jehannin en 1859. Quatre enfants naquirent de cette union: Henriette, Anne décédée en bas âge, Eugénie et Romain. Ce dernier, jumeau d'Eugénie, mourut à cinq ans en 1877. Henriette épousa Jean Vacher et Eugénie épousa Jean Serrand. Les descendants de ces deux familles se reconnaîtront.

  
Henriette et Eugénie Jehannin,
les deux petites-filles de Pierre Évard

Pierre Harnois (1781-1844)  Généalogie Mémoire des Hommes

Natif du Bussonnet, il demeurait à Taillis lors de son incorporation dans le bataillon principal de la garde impériale le 1er octobre 1805, Pierre Harnois, passa le 15 septembre 1806 au 36ème régiment de ligne. Revenu à la vie civile, il épousa Françoise Pousset le 13 avril 1810 à Val-d'Izé. Quatre enfants naquirent à la Rue en Taillis de 1811 à 1816. Pierre Harnois décéda à Étrelles en 1844.

Joseph Gentilhomme (1782-1813)  Généalogie Transcription du décès

Les Gentilhomme étaient une famille de meuniers. Les parents, Joseph et Anne Dory, eurent six enfants à Billé et à Lécousse de 1779 à 1788. Joseph, quatrième de la fratrie naquit à Billé à la Châtaignière.
Nous ne savons de lui que sa mort transcrite à l'état civil de Billé. Il fallut attendre 1821 pour que son décès soit reconnu par un jugement. Soldat au 40ème régiment de ligne, il fut blessé à la bataille de Lützen qui eut lieu le 2 mai 1813. Hospitalisé, il décéda dans les premiers jours du mois d'août 1813 à l'hôpital d'Erfurt par suite de ses blessures. Le jour n'est pas précisé.

René Gautrais (1783-1806)  Généalogie Mémoire des Hommes Transcription du décès

René Gautrais, né aux Guibourgères, épousa Marie Boudet le 18 juin 1802. Un premier fils, Jean, naquit peu après. Lors de la naissance de Pierre, le second, le 2 juillet 1804, le père était au service de l'état aux armées françaises en qualité de soldat. Il était grenadier au 29ème régiment d'infanterie de ligne depuis le 9 mars précédent. Alors que son unité se trouvait en Calabre (Italie) il décéda par suite de fièvre à l'hôpital de Cosenza.

Marin Dubois (1784-)  Généalogie Mémoire des Hommes Mémoire des Hommes

Né à la Fonderie, Marin Michel Dubois suivit ses parents à Saint Ouen des Alleux quand il était enfant. Il incorpora l'armée en novembre 1806. Sa seconde fiche matricule indique qu'il fut prisonnier à Dantzig pendant une grande partie de l'année 1814. Libéré, il fut mis en congé du régiment le 28 décembre 1814. Il se maria le 30 décembre 1815 à Jeanne Avril. Nous n'avons pas trouvé de traces de ce couple après cette date.

Jean Thébault (1784-1848)  Généalogie Mémoire des Hommes

Jean Thébault naquit à la Ménardière. Soldat le 10 janvier 1806, il fut réformé dès le 26 juin suivant. Il se maria en 1810 à Parigné. Deux enfants naquirent de cette union à la Ménardière. Il moururent en bas âge. Il quitta alors Billé pour s'en aller à Saint Marc sur Couesnon.

Guy Tiollais (1785-)  Généalogie Mémoire des Hommes

Né à Ruffin, Guy Tiollais se trouvait à Romagné lors de son incorporation en janvier 1806. Nous savons seulement qu'il était à l'hôpital le 12 mai 1809. La fiche matricule mentionne sans nouvelles et rayé le 29 juin 1810. Nul ne peut dire ce qu'il est advenu de lui.

Pierre Froc (1785-1807)  Généalogie Mémoire des Hommes Transcription du décès

Pierre Froc, de la Bilourdière, se trouvait en Calabre (Italie) dans la 1ère compagnie du 2ème bataillon du 29ème régiment de ligne. Il mourut d'une fièvre à l'hôpital de Cantazaro le 10 février 1807. La transcription de l'acte de décès dans le registre de Billé est datée du 30 avril 1812.

Julien Repessé (1785-1807)  Généalogie Mémoire des Hommes Transcription du décès

Julien Repessé, natif des Rues, était fusilier dans le 3ème bataillon du 29ème de ligne. Il fut victime d'une fièvre et expira le 15 avril 1807 à l'ambulance de Nicastro en Calabre (Italie).

Joseph Phélipault (1785-1807)  Généalogie Mémoire des Hommes

Joseph Phélipault est le benjamin de cinq enfants, tous nés à la Bactière. Parti pour l'armée en janvier 1806, il décéda de fièvre le 23 juillet 1807 à l'hôpital de Joyeuse. Il s'agit probablement de cette commune des Cévennes qui possède un hôpital de longue date, mais, il n'y a aucune certitude.

Joseph Greffier (1785-)  Généalogie Mémoire des Hommes

Joseph Greffier naquit à la Royandière. Il fut incorporé le 9 janvier 1807 au 25ème régiment d'infanterie de ligne. Sa fiche matricule indique simplement: présumé prisonnier en Russie en 1812.

Jean Bigot (1786-1810)  Généalogie Mémoire des Hommes Transcription du décès

Jean Bigot, né à Ruffin, fut incorporé dans le 82ème régiment d'infanterie de ligne. Il succomba à des blessures le 15 février 1810. Le transcription de son décès n'informe pas sur le lieu où il fut blessé. Sa présence à Bordeaux peut suggérer qu'il était alors en Espagne.

Joseph Tiollais (1786-1810)  Généalogie Mémoire des Hommes

Frère de Guy, son aîné d'un an cité précédemment il était originaire de Ruffin. Selon sa fiche matricule, il avait vu du pays: 1807-1808 sur les côtes de l'océan, 1809 en Allemagne, 1810 en Espagne. Il mourut à Salamanque (Espagne) par suite de fièvre.

Julien Leutellier (1787-1859)  Généalogie

L'acte de décès à l'Hôtel-Dieu de Fougères atteste que Julien Leutellier, époux de Jeanne Sauton, était un ancien soldat. Il était originaire de Saint-Sauveur-des-Landes et avait vécu avec sa famille à la Loirie et à la Halgrinière.

Jean Bignon (1787-1809)  Généalogie Mémoire des Hommes Extrait Mortuaire Militaire

Fusilier au 29ème régiment d'infanterie de ligne, il décéda le 24 février 1809. Ce sont les seules informations disponibles à partir de sa fiche matricule. Il était de la Royandière.

Pierre Fouquet (1788-1810)  Généalogie Mémoire des Hommes Transcription du décès

Pierre Fouquet, caporal au 4ème bataillon du 75ème régiment d'infanterie de ligne entrait à l'hôpital de Salamanque le 28 août 1810. Il y décéda par suite de diarrhée le 16 septembre.

Joseph Chenevière (1788-1811)  Généalogie A.H.P.E.  Extrait Mortuaire Militaire

Joseph Chenevière était voltigeur au 120ème régiment d'infanterie de ligne. Il mourut en Espagne à l'hôpital d'Oviedo.

Pierre Chevallier (1788-1812)  Généalogie Mémoire des Hommes Transcription du décès

La fiche matricule de Pierre Chevallier nous apprend qu'il était entré au service le 29 septembre 1809 au 2ème régiment de voltigeurs et qu'il avait fait les campagnes de 1810-1811 en Espagne. Il est aussi noté: Rayé des contrôles pour trop longue absence à l'hôpital de Valladolid où il était du 18 janvier 1812. Dans la transcription de son décès, datée du 1er août 1814, il est précisé qu'il était fusilier au régiment de fusiliers chasseurs de la cy devant garde impériale premier bataillon, quatrième compagnie - il avait intégré cette unité le 1er juillet 1811 - et encore, qu'il était entré à l'hôpital de Burgos le 2 février 1812 et y décéda le 18 du même mois par suite de fièvre.

Jean Hamard (1788-1814)  Généalogie Mémoire des Hommes

Jean Hamard était né le 15 mai 1788 d'après sa fiche matricule du 56ème régiment d'infanterie de ligne. Le registre de 1788 de Billé a disparu. Il est toutefois certain qu'il était né à la Bordelière, sa famille y étant établie. C'est encore la fiche matricule qui permet de savoir qu'arrivé au corps le 30 mai 1813, il mourut à l'hôpital militaire de Magdebourg le 19 mai 1814 par suite de fièvre adynamique.

Pierre Boulanger (1789-)  Généalogie Mémoire des Hommes

Pierre Boulanger était un enfant de la Saute-Cochère. De sa fiche matricule, il ressort que Pierre Boulanger, du 108ème régiment d'infanterie de ligne, fut rayé des contrôles [de l'armée] le 31 décembre 1812 étant à l'hôpital du 30 mai. Cette phrase laconique ne permet de savoir, ni la raison pour laquelle il était hospitalisé, ni la ville, ni même le pays où il se trouvait . Aucun acte de mariage ni de décès ne vient prouver son existence par la suite.

Julien Hamard (1789-1859)  Généalogie Mémoire des Hommes

Le fusilier Julien Hamard entra au service le 16 mai 1811 et fut licencié le 19 septembre 1815. Rien d'autre n'est signalé dans sa fiche matricule. Il épousa Françoise Masson en mai 1829 à Saint-Georges-de-Chesné. Ils n'eurent pas d'enfants. Il mourut au Coudray en janvier 1859.

Pierre Forgerie (1789-1812)  Généalogie Mémoire des Hommes

Pierre Forgerie, né à l'Étang, devient Pierre Forchery sur sa fiche matricule. Elle indique qu'il arriva au 19ème régiment d'infanterie de ligne le 20 avril 1808, qu'il était fusilier voltigeur le 28 mars 1811 et qu'il fut perdu dans la campagne de 1812 en Russie.

Joseph Marion (1789-1810)  Généalogie Mémoire des Hommes

Arrivé au 19ème régiment d'infanterie de ligne le 20 avril 1808, le fusilier Joseph Marion, se retrouva en Castille dans l'armée d'Espagne. Il décéda à l'hôpital militaire de la Passion à Ciudad-Rodrigo le 4 octobre 1810 par suite de fièvre. Il était du Houx.

Michel Repessé (1790-1813)  Généalogie A.H.P.E.  Extrait Mortuaire Militaire

Né aux Rues comme son frère Julien mort en Calabre six ans plus tôt, Michel Repessé décéda à Rennes suite à des blessures. Il était apprenti à la 2ème compagnie d'ouvriers d'artillerie.

Jean Lagrée (1791-)  Généalogie Mémoire des Hommes

Des Minières, Jean Lagrée n'est connu que par sa fiche matricule: il est arrivé au 108ème régiment d'infanterie de ligne le 10 mars 1811 et il est présumé prisonnier de guerre le 3 décembre 1812. La date coïncide avec les derniers jours de la retraite de Russie.

Pierre Marion (1793-)  Généalogie Mémoire des Hommes

Pierre Marion, dont la famille était aux Guibourgères, ne figure pas dans les registres des naissances de la Révolution. C'est sa fiche matricule qui informe de sa naissance et de ses parents. Pour le reste, elle indique très laconiquement prisonnier étant à l'hôpital du 27 août 1813 sans même préciser un lieu. Impossible donc de savoir ce que fut son destin.

Pierre Chantrel (1794-1854)  Généalogie Mémoire des Hommes

Pierre Chantrel fut incorporé en mars 1814 dans la Jeune Garde Impériale au 10ème voltigeurs, il ne participa pas à des combats hors de France. Sa fiche matricule indique qu'il était en arrière du 30 mars 1814. À son retour à la vie civile, il se maria à Billé en 1817 et en 1843.

Jean Garnier (1795-)  Généalogie Mémoire des Hommes

Noël Garnier et Jeanne Dauguet ont vécu à l'Aunée puis à la Ménardière. Ils eurent huit enfants de 1774 à 1788. Si ce n'était sa fiche matricule attestant que Jean Garnier est né à Billé de ce couple en mars 1795, il n'y aurait pas trace de ce neuvième enfant. La fiche mentionne seulement qu'il est entré à l'armée le 18 mars 1814 et qu'il est en arrière du 30 mars 1807[sic]. Par la suite, pas de trace non plus dans l'état civil.

François Garnier (1795-)  Généalogie Mémoire des Hommes

François Garnier était le neveu du pécédent. Sa fiche matricule ne nous apprend rien si ce n'est son arrivée à l'armée le 17 mars 1814 et qu'il est en arrière du 30 mars 1814. En août 1820, il épousa à Billé Anne Goupil de Saint-Christophe-des-Bois. Le couple semble ne pas avoir eu d'enfants. Elle mourut veuve en 1744. Nous n'avons pu trouver d'acte de décès le concernant.

Trois soldats de Billé médaillés

En 1858, La Chronique de Fougères publiait une liste d'ancien soldats de l'Empire de l'arrondissement de Fougères auxquels fut remise la médaille de Sainte-Hélène. Trois hommes de Billé en faisaient partie: Pierre Delaunay, Pierre Évard et Julien Leutellier.

dernière mise à jour de cette page le 06/11/2023 à 14:31:34