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À partir du cadastre de 1825
Autour du cadastre de 1825
ConsultationConsultation StatistiquesStatistiques ToponymesToponymes PropriétairesPropriétaires Lieux DisparusLieux Disparus e ban de la commune de Billé s'étendait sur 1 687 hectares. En ôtant les surfaces de l'église, du cimetière, du presbytère et de son jardin - environ 55 ares, ainsi que les ruisseaux - 56 hectares, les quelque 1 631 hectares imposables étaient constitués de 3 962 parcelles de la plus petite - 12 m2 - à la plus grande - 24,15 hectares. Cette dernière n'était autre que l'étang de Billé, asséché au cours du XIXème siècle.
Habitat
Il y avait 287 maisons et 190 bâtiments. Le bourg ne comprenait que 22 maisons d'habitation auxquelles s'ajoutaient 11 bâtiments. Ainsi, la population était très dispersée sur tout le territoire de la commune. Le bourg était bien moins étendu que celui que nous avons connu: les habitations, hormis le presbytère, la Chapellenie, deux maisons près de l'église et quatre sur le côté droit du chemin vers Chesné, étaient toutes situées sur la grande route. Et là encore, elles étaient toutes groupées autour du carrefour principal et vers la rue des Jardins. Du 28 au 38 de la rue de Fougères, il n'y avait qu'une maison, celle du tailleur Jean Brodin. Au-delà du chemin vers les Cosvinières, en direction de Fougères, il en existait quatre. Une décennie plus tard, en 1836, le bourg avait 137 habitants. Il y avait donc un peu plus de quatre personnes par foyer.
Au-delà du bourg, il y avait quelques hameaux qui formaient des agglomérations importantes: la Bordelière avait dix maisons, l'ensemble formé par les Cosvinières, Beuvron, la Pétaudière, Trichetin et le Chênot en comportait 29, sur une superficie guère plus étendue que celle du bourg. Aux deux Mâts réunis, il y avait dix habitations.
Répartition des terres
Le cadastre fait la distinction entre les terres labourables, les prés, les pâtures et les landes. Les terres occupaient de loin la plus grande superficie, presque les trois quarts de la commune. Les prairies, par ailleurs plus appréciées en terme de revenu que les labours - région d'élevage oblige, en occupent 15%. La proportion des landes et pâtures ne s'élève qu'à moins de huit pour cent. Encore s'agit-il fréquemment de ports et autres lieux de passage. En terme de revenu, pâtures et landes sont égales.
Il y avait peu de terrains boisés et ils étaient petits. Le plus important était le bois de la Gilaudais qui s'étendait sur près d'un hectare et demi. Il faut aussi mentionner deux oseraies et une cerclière pour assurer les besoins de la vannerie.
Hydrographie
Déjà mentionné avec une superficie de 24 hectares sur la commune, l'étang de Billé s'étalait sur plus du double. En effet, il aurait tout aussi bien pu porter le nom de Combourtillé, puisque nos voisins en possédaient 28 hectares. Ci-contre, une vue complète de l'étang a été reconstituée à partir d'un collage de portions de cadastres des communes limitrophes. Il n'existe plus depuis le milieu du XIXème siècle.
Les rivières et ruisseaux ne couvraient pas moins de 56 hectares. Les autres surfaces occupées par l'eau sont anecdotiques: trois viviers et une mare. Il devait exister bien des petites mares et autres doués qui ne sont pas répertoriés. Il faut cependant noter la présence d'une douve autour du jardin du logis de Maintibœuf.
Remarque
Les quelques 130 pages qui constituent le cadastre sont un concentré impressionnant d'arithmétique. La moitié des pages seulement consiste à énumérer les parcelles. Tout le reste est constitué de tableaux de classification des terrains avec les calculs qui s'ensuivent et les bilans. Il est à noter qu'en se limitant à la première énumération et en recalculant l'ensemble avec des moyens actuels, il n'a pas été trouvé la moindre erreur: tous les nombres se retrouvent au mètre carré et au centime près.