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Alexandrine Guenée

Alexandrine Guenée-Brard (1898-1991)
Bonne à Billé

La rencontre de Marie Morel et Amand Pichot vers 1913
Le mariage le 5 mai 1914

Enregistrement de 1983, première version

Marie Costard la propriétaire de Lepeluet

  • Comment ça s’est fait, heu, comment se sont, se sont-ils connus avec le père Pichot?
  • Et ben parce que le père Pichot, la propriétaire faisait toujours un, un reposoir pour la Fête-Dieu à son école puisqu’elle ...
  • À son école à...
  • À Lécousse.
  • Alors peux-tu me dire qui c’était Mademoiselle Costard, de son nom, c’est Marie Costard?
  • Marie Costard.
  • Elle était née où?
  • Ben elle était née au château de la Garenne, à Lécousse, là.
  • Oui.
  • Heu, de l’autre côté de la route de...
  • Oui, oui.
  • Oui.
  • Et puis?
  • Et puis elle était très instruite, y n’avaient que cette fille là qu’était.
  • Est ce que c’était une descendante de, des comtes de La Riboisière?
  • Je ne sais pas.
  • On l’avait dit, mais je croyais qu’elle était née à Lepeluet.
  • À moins qu’elle soit née à Lepeluet.
  • Ses parents s’appelaient Costard.
  • Costard oui.
  • Ils étaient pas, heu, ils étaient pas nés à Lepeluet, ils ne tenaient pas la ferme de Lepeluet?
  • Je ne sais pas qui tes grands parents avaient remplacé, ça j’en n’ai pas eu la, la.
  • La souvenance.
  • Non.
  • Je l’ai, moi j’ai les papiers, je retrouverai hein.
  • Ouais.
  • Je le retrouverai, ça, bon, alors, euh, mais ce que je veux dire par là, c’est que la ferme de Lepeluet lui appartenait.
  • Lui appartenait.
  • Avec beaucoup d’autres propriétés?
  • Oui, elle avait d’autres propriétés.
  • Combien à peu près?
  • Ah je ne sais pas.
  • vingt, trente fermes?
  • Ah moins que ça quand même.
  • Moins que ça quand même.
  • Je crois.
  • Bon, alors elle habitait le château de la Garenne, où on allait lui payer le, la location, là.
  • Oui.
  • Où il y avait deux dames de compagnie et un palefrenier heu pour s’occuper oui, je les ai connus, bon, alors le père Pichot, mon père, était son filleul.
  • Son filleul, oui.
  • Et préféré.
  • Oui, oui parce que.
  • Et le père Pichot était le dernier de la famille, non, il y avait Marie.
  • Il y avait Marie.
  • Il y avait Marie et c’est lui qui a été choisi pour, par la propriétaire.
  • Ben oui puisque heu, il y avait Jean qui l’aurait bien voulue la ferme, mais elle dit j’ai Amand mon filleul.
  • Oui.
  • De préférence.
  • Oui.
  • Alors comme Amand allait tous les ans faire le, aider à faire le reposoir pour la Fête-Dieu.
  • Oui, parce que en plus, je t’arrête, il faut dire que Mademoiselle Costard qu’était très riche, avait dû bâtir l’école libre de Lécousse.
  • Oui.
  • Et comme elle avait je crois un brevet supérieur, tu dis qu’elle était très instruite, et une des femmes les plus cultivée qui y a eu en ce temps là.
  • Oui.
  • Hein, et elle était donc directrice d’école qu’elle avait construite.
  • Oui.
  • Et qu’elle animait avec ses maitresses etc.
  • Oui.
  • Bon, alors c’est à ce, c’est donc heu l’école, la directrice de l’école faisait pour la Fête-Dieu.
  • Oui.
  • Un?
  • Un reposoir.

La rencontre

  • Et pour faire le reposoir?
  • Alors heu, ton père.
  • Oui.
  • Allait, allait aider.
  • Oui.
  • À faire le reposoir et ainsi que ta mère.
  • Oui.
  • Et toutes les jeunes filles du coin.
  • Jeunes filles du coin, oui.
  • Et les garçons sans doute.
  • Oui, oui.
  • Alors, c’est là que ton père a connu ta mère.
  • Oui.
  • Et avant de s’annoncer, de demander la main de ta mère.
  • Oui.
  • Il a été, heu, consulter sa, sa marraine.
  • Sa marraine.
  • Et lui demander si, dire que cette jeune fille lui plaisait bien, si, il pouvait la, la demander en mariage s’il voyait qu’il n’y avait pas de difficultés, et là il n’a eu que de bons renseignements de Mademoiselle Costard.
  • Oui.
  • Malgré que ta mère, avait un grand regret, ta grand-mère l’avait laissée à l’école laïque, et qu’elle se voyait déjetée en somme, rejetée des, des filles qu’étaient à l’école libre.
  • Ma, ma mère avait été à l’école laïque? [très grand étonnement d’Amand!].
  • Elle était à l’école laïque.
  • Sans blague!
  • Mais oui.
  • Ah je ne savais pas ça.
  • Mais peut-être que, peut-être que la, oh elle me l’a dit bien des fois.
  • Mais les, les Rigault ou les, ils étaient un petit peu de gauche ou quoi, non?
  • Ah, je crois.
  • Les Rigault étaient un peu de gauche.
  • Peut être pas la mère.
  • Angélique?
  • Tellement, heu.
  • Et le père, le père heu.
  • Ah Morel, non.
  • Non.
  • Non.
  • Ah bon, tiens j’apprends ça.
  • Alors elle était à l’école laïque, ah elle dit, je n’enverrai jamais, quand il y aura, tant qu’il y aura une école libre j’enverrai jamais mes enfants à l’école laïque, qu’elle me disait.
  • Ah bon!
  • Parce que elle dit si tu savais comme j’étais rejetée de toutes.
  • De toutes, de toutes les autres filles.
  • De toutes les autres filles, elle dit qu’elles ne me regardaient pas, et dit ah heu, ah l’école laïque et puis tout ça.
  • Et ils étaient nombreux à l’école laïque.
  • Ben je ne sais pas de trop non, heu, une partie tout de même était revenue quand l’école libre a été construite, elle était venue à, à l’école libre.
  • Mais il m’a semblé que ma mère n’avait pas de, n’avait pas heu, fait beaucoup d’études, elle, elle lisait mais n’écrivait pas, elle ne m’a jamais écrit.
  • Ah si elle écrivait.
  • Elle écrivait, ses comptes?
  • Hein.
  • Ses comptes de beurre, oui et ses œufs.
  • Mais si, elle écrivait, elle écrivait pas mal hein, elle écrivait mieux que moi parce que moi maintenant je ne peux plus écrire.
  • Oui, oui, mais, moi, je n’ai jamais reçu de lettres de ma mère.
  • Non?
  • Non.
  • Qui qui t’écrivait alors?
  • Le père, quand il était décidé heu, de m’écrire, je ne recevais pas des lettres souvent, hein,

    alors le mariage, le mariage s’est fait comme ça.
  • Comme ça oui, mais il a été longtemps plusieurs, il a fallu aller longtemps à la Queue du Chat avant d’être, heu, accepté.
  • Ah oui, parce que la mère Angélique heu.
  • Non c’était elle qui était heu.
  • Elle qui?
  • La mère qui, Marie qui euh.
  • Qu’était pas mûre?
  • Non, elle disait, elle disait c’est encore pas aujourd’hui que je vais lui dire oui, alors.
  • Ah, il était beau gars le père Pichot?
  • Ah, il était beau gars, il était, il était et puis il était fier, il était, il était bien, ils allaient ensemble question de...
  • Oui, oui, oui.
  • Alors heu, par contre il n’aurait pas été avec ta tante Henriette.
  • Non, ils n’étaient pas du même caractère (rires).
  • Alors, heu si bien qu’un bon soir tout de même un dimanche heu, en mangeant des châtaignes ou je ne sais pas quoi, ou après avoir mangé des châtaignes, bien mangé ensemble, ils avaient décidé, elle a décidé tout de même de lui dire oui.
  • Et t’étais au courant de, tu t’étais assez copine avec Marie.
  • Ah dame bien sûr.
  • T’étais au courant?
  • J’étais au courant de tout moi, et comme j’ai toujours été au courant, ta mère m’a toujours été mis au courant de tout.
  • De tout oui.
  • Ah dame oui.

Le mariage

  • Alors donc le mariage est décidé, il s’est passé à la Queue du Chat?
  • Oui.
  • Je ne sais pas si on retrouvera des photos parce que tout ça c’est disparu, mais je pense qu’il faudrait en retrouver, si un jour tu retrouvais des vieilles photos de, de ça, tu pourrais nous les prêter parce qu’on les ferait retirer.
  • Du mariage là.
  • Du mariage ou d’autres choses, des photos de ce temps là.
  • J’en ai là certainement.
  • Faudra quand on reviendra que tu nous les remettes de côté, qu’on les regarde et puis, parce que on ne va pas avoir le temps, bon alors le mariage c’est décidé et puis alors ils sont venus habiter Billé.
  • Ils sont venus habiter Billé et le mariage, la partie de mariée a tenu donc heu.
  • À la Queue du Chat?
  • À la Queue du Chat, je ne me souviens plus s’il y avait, parce que j’y étais au mariage.
  • Oui, oui.
  • Je ne me souviens plus s’il y a eu un autre repas après.
  • Ah ben, il y a eu un autre repas après le mariage.
  • Oui je crois qu’il y a eu.
  • Une partie de mariée c’est toujours avant.
  • Oui, y a dû voir un autre repas et puis on a donc fini à Lepeluet.
  • À Lepeluet ah.
  • Et si bien que quand on est arrivés à Lepeluet, les gens y disaient, si on avait donc apporté nos couteaux et nos serviettes, il n’y avait ni couteau ni serviette là bas, c’était ?... en 14 là.
  • Oui, oui.
  • Y avait rien, on aurait dû apporter nos couteaux, nos serviettes de, de Lécousse.
  • Ça vous a fait une transition le, donc c’était le 5 mai.
  • C’était le 5 mai.
  • Le 5 mai 14, entre Lécousse où vous étiez bien etc.
  • Et c’était très bien, c’était les, les Besnard de Saint Germain, les bouchers qui faisaient la cuisine, qui faisaient les repas.
  • Oui.
  • C’était très, très bien.
  • Copieux, bien présenté, serviettes heu.
  • Tout, tout était bien.
  • L’argenterie?
  • Ben heu, peut être pas d’argenterie mais enfin de heu, c’était bien.
  • Vous étiez combien?
  • Ah, on était assez nombreux.
  • Ça veut dire quoi?
  • Ah dans les 70.
  • 70 oui.
  • Ah oui.
  • Oui, alors quand vous êtes venus à Lepeluet vous avez.
  • On est tombés sur un bec là, y avait à manger (rires) bien sûr, mais c’était préparé et heu, et rien, rien de je te dis, ni couteaux, ni serviettes, ni.
  • Vous aviez quand même une place à table?
  • On avait une place à table tout de même.
  • Ça s’est passé où, dans le hangar ou dans la cuisine?
  • Sous le hangar.
  • Sous le hangar.
  • Oui.
  • Et c’était propre quand même, ça avait été arrangé, les frères et les sœurs de papa avaient fait.
  • Oui, oui, c’était arrangé, c’était propre.
  • Alors ça a duré toute la nuit, vous avez dansé?
  • On a dansé dans la maison.
  • Dans la maison, qui c’est qui vous faisait danser, Blanchet?
  • Je crois que c’est Blanchet, oui.
  • Blanchet, Baget, Baget avec son accordéon.
  • Avec son accordéon.
  • Oui, ils étaient conscrits.
  • Oui.
  • Hein, donc ils étaient.
  • C’est Blanchet.
  • C’est Blanchet et ça a duré toute la nuit, puis au matin?
  • Ah, une partie de la nuit, on s’en est allés oh oui, tard dans la, le matin quoi.
  • Ouais, et puis, euh, euh, vous êtes repartis le matin.
  • Oui, ben dame.
  • Et toi tu es revenue chez tes patrons, chez madame Monthorin heu, le lendemain.
  • Ah le jour même.
  • Le jour même.
  • Le soir même, oui, car je crois que le, le commis était là.
  • Oui.
  • Avec le cheval et la voiture, alors.
  • T’avais pas de vélo en ce temps là?
  • Une voiture à capote, dans ce temps là, c’est que, heu, tout le monde n’avait pas des voitures à.
  • À capote?
  • À capote.
  • (rires).
  • C’était.
  • C’était plus chaud (rires) alors, heu, maman est restée là, donc toute seule, le 1er août arrive et le père est mobilisé, elle a dû pleurer parce qu’elle pleurait facilement.
  • Oui, oh oui.
Enregistrement de 1985, seconde version de la rencontre et du mariage
  • Heu, Marie, elle m’a dit de te demander comment s’était fait le mariage de maman parce que tu m’as dit, d’une part, que maman, la mère Angélique.
  • Oui.
  • Angélique Morel, qui était une femme d’origine jeune fille Rigault c’est ça?
  • Oui.
  • Bon, le père Morel, son père à maman, a été tué vers 1900, heu, il était tombé d’une échelle? ().
  • Oui.
  • En faisant le battage vers 1905 quelque chose comme ça, à vérifier.
  • En finissant une barge.
  • En finissant une barge, bon, et personne n’est venu l’aider ni la consoler, bon, mais la mère Angélique qu’était une sacrée femme, me semble-t’il.
  • Oui, elle était énergique et travailleuse, oui.
  • Et travailleuse.
  • Oui.
  • Heu, elle n’est pas venue aider beaucoup heu, maman là quand elle était toute seule.
  • Ouais, elle venait au moment des, quand elle accouchait ou comme ça, elle venait quelques jours.
  • Elle venait quelques jours?
  • Oui.
  • Bon, mais comment c’est fait, puisque heu tu m’as dit que la mère Angélique, ma grand-mère, elle était plutôt de gauche, parce qu’elle sortait de Chauvigné, de, oui, de de ces coins là?
  • Oui, de Saint-Marc-le-Blanc, là, tout ça ().
  • Tous ces coins là sont assez rouge.
  • Oui.
  • De cœur, de tradition, mais elle était venue, heu, donc, heu, maman avait été mise à l’école publique?
  • Ah oui.
  • Et ça l’avait fâchée?
  • C’est-à-dire que, elle était restée, des filles de l’école heu.
  • Libre.
  • De l’école libre.

Mlle Marie Costard

  • De l’école libre, de l’école de mademoiselle Costard.
  • Oui.
  • Alors heu, Mademoiselle Costard qui avait construit l’école, qu’était une fille heu, heu, terriblement instruite, elle avait un brevet supérieur vers 1860 et elle avait fait construire avec ses, ses sous.
  • Oui.
  • Cette école là, mais, heu, elle était de quelle origine cette Mademoiselle, j’ai entendu dire qu’elle était la petite fille du général de Lariboisière?
  • C’est possible, mais j’ai pas su.
  • Et elle ne devait faire que ça, elle était riche?
  • Elle était très riche puisque il y avait le château, y avait un...
  • Y avait un château et...
  • Et des dépendances et...
  • Des dames de compagnie et des fermes et elle vivait, bon, mais, heu, comment se fait-il que Mademoiselle Costard qui était donc la, la directrice de l’école libre, comment ça se fait que maman se trouvait à aider heu, Mademoiselle Costard, au moment de la Fête-Dieu je crois?
  • Oui.
  • Heu, heu, pour préparer les reposoirs, de la Fête-Dieu, de la procession et elle, elle avait sollicité, heu, l’aide de son filleul, heu, le père Amand?
  • Oui.
  • Parce que, heu, d’ailleurs Mademoiselle Costard était bien née à Lepeluet?
  • Elle était née à Lepeluet.
  • Elle était née à Lepeluet.
  • Oui.
  • Donc, elle aimait beaucoup Lepeluet et, elle, comme son filleul était le dernier, et que, c’était son filleul, elle, elle avait toujours pensé que la ferme de Lepeluet devait revenir comme ?... au dernier.
  • Oui.

La rencontre

  • Et alors, comment les, la rencontre de, de Marie Morel et puis du père Amand Pichot se sont faites à l’occasion de, de reposoir?
  • C’était à l’occasion des reposoirs qui se voyaient, qui se rencontraient comme ça, et même, ta mère en rigolait, parce qu’il disait toujours quand il parlait, heu, oui marraine, heu, c’était Mademoiselle Costard sa marraine, y disait oui marraine, alors par derrière ils, oui marraine.
  • Les filles disaient oui marraine?
  • oui marraine.
  • Et la dernière à ne pas le dire c’était Marie, Marie Morel.
  • Oui, ah ben, bien sûr.
  • Qu’était, qu’était de bonne humeur d’ailleurs.
  • Elle était gaie, oui, oui, mais et là, à ce moment là, heu, les filles à, à, toutes ses camarades.
  • Oui.
  • Des alentours disaient tu vas venir avec nous, on ira aider à faire les reposoirs, alors c’est comme ça que, heu.
  • Donc à ce moment là, ma mère n’était pas rejetée du groupe de jeunes filles.
  • Ah non.
  • Elle avait récupéré, mais, heu, comment ça se fait, y avait beaucoup de monde à l’école de, laïque, de filles à, là bas, non, elles n’étaient pas tellement nombreuses, hein, elles n’apprenaient d’ailleurs pas grand-chose, parce que, ma mère n’était pas très instruite.
  • Non, mais enfin elle s’est débrouillée tout de même.
  • Elle s’est débrouillée, oui, elle savait, moi je n’ai jamais reçu de lettres d’elle.
  • Non.
  • Elle ne m’a jamais écrit.
  • Elle se débrouillait, elle avait, elle avait moins d’orthographe que moi, elle, m’enfin elle s’était, elle se débrouillait bien.
  • Toi, t’avais été à l’école libre dans ton pays?
  • Heu, oui.
  • Mais pas, pas longtemps?
  • Pas longtemps jusque la séparation de...
  • Oui, jusqu’à ce que les bonnes sœurs s’en aillent... et alors c’est comme ça, oui marraine, oui marraine et puis le père Pichot qui était beau gars.
  • Oui et puis ..., comme il y avait la ferme, les parents n’en pouvaient plus, le grand-père malade.
  • Oui.
  • Alors il a décidé, ils ont décidé de céder la ferme.
  • Oui.
  • De lâcher la ferme.
  • Oui.
  • Et Jean la voulait aussi.
  • Ah oui.
  • Ce qui faisait de l’animosité entre les deux frères.
  • Ah oui.
  • Et il a dû raconter ça à Mademoiselle Costard.
  • Oui.
  • Et Mademoiselle Costard a dit, mais il y a une autre fille.
  • Oui.
  • Que Marie, puisqu’ il y a Henriette.
  • Oui.
  • Et qui est une brave fille aussi, elle dit pourquoi que, moi je tiens que ce soit Amand qui ai ma ferme.
  • Oui.
  • Et dit, et vous, vous pourrez prendre, épouser Henriette.
  • Henriette.
  • Et qui aura sa ferme aussi, donc ça vous fera tous les deux heu, placés.
  • Vous serez installés, vous serez installés.
  • Oui.
  • Les deux sœurs avec les deux frères et...
  • Oui.

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