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Fermes Lariboisière

Les Fermes Lariboisière

LLorsque nous visitons Javené, nous sommes à la fois admirablement surpris et particulièrement enchantés par la qualité de l'environnement qui se dégage de l’aménagement du bourg.

Si la vieille église des XVème et XVIème siècles, figure parmi les plus beaux éléments de son patrimoine, Javené possède également un nombre important de fermes dont l'architecture bien particulière se distingue aisément lors d'une simple promenade en campagne. Il s'agit des fermes construites au XIXème siècle par le Comte Ferdinand de Lariboisière, petit-fils du célèbre général de Napoléon.

Ferdinand de La Riboisière.

À la fin du XIXème siècle, le Comte Ferdinand de La Riboisière fait figure dans le pays de Fougères, outre d’un personnage politique respecté mais aussi d’un pionnier en matière d’agriculture.

Passionné d'agriculture, il entend bien développer et expérimenter ses théories sur ses terres. C'est lui qui conseillera la récupération du purin pour engraisser les prairies, fera expérimenter de nouveaux engrais et appliquer les méthodes de culture les plus récentes. Il fait construire des fermes modèles, équipées d'hygiène et de confort selon ses préceptes de salubrité et de propreté ce qui, à l'époque, est tout à fait révolutionnaire.

Ferdinand de La Riboisière est né le 1er janvier 1856. Son père, Honoré de La Riboisière est le fils du général Jean Baston de La Riboisière, commandant en chef de l’Artillerie de Napoléon.

Ferdinand, issu du second mariage de son père, ne connut pratiquement pas sa mère puisque celle-ci mourut six jours après sa naissance. Il poursuivit ses études au lycée Fontanes à Rennes puis devint officier dans l’armée d’où il démissionna en 1880 afin de retrouver son château de Monthorin en Louvigné-du-Désert et de s’occuper de son domaine.

Le château de Monthorin à Louvigne-du-Désert
dont 951 hectares sont exploités par des fermiers.

Il se trouve en effet à la tête d’une importante fortune et ses domaines s’étendent à Louvigné-du-Désert mais aussi à Javené où quantité de fermes lui appartiennent. Le comte de La Riboisière n’est-il pas le principal propriétaire foncier de la commune.

La Note sur l’exploitation agricole du domaine de Monthorin pour l’année 1892 précise que le domaine a une étendue de 1.600 ha.

Un homme politique

L’étude de M. Michel Cointat sur les députés de Fougères nous apprend que Ferdinand de La Riboisière se lança aussi dans la politique afin de succéder au député Augustin Riban. Il se présenta sous l’étiquette républicaine – bien que son cœur soit bonapartiste, ce qui se comprend aisément – contre le Comte de La Villegontier, candidat des Conservateurs. Je suis républicain, dit-il, je veux la République modérée et je suis respectueux des grands principes sociaux.

Le duel fut sévère mais Ferdinand de La Riboisière fut élu député le 30 avril 1882, à l’âge de 26 ans<i>La première campagne électorale de Ferdinand de La Riboisière</i> - de Marcel Hodebert, in Bulletin et Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Fougères. sans contestation possible. Il démissionnera en 1886, et sera remplacé par René Le Hérissé.

L’année suivante, en 1883, il est élu Conseiller général du Canton d’Antrain de 1883, poste qu’il occupera pendant 43 ans. En 1886, il est élu Maire de Louvigné-du-Désert. Ferdinand de La Riboisière s’occupe beaucoup plus de sa circonscription que du Palais Bourbon où il intervient peu. De 1909 à 1919, il est sénateur d’Ille-et-Vilaine avant d’être à nouveau réélu député après une éclipse de 34 ans. Réélu député en 1924, il quittera la politique en 1928.

Un passionné d'agriculture

À son époque, Ferdinand de La Riboisière fait figure, nous l’avons dit, de pionnier en matière d’agriculture. Il est, le premier à conseiller la récupération du purin pour engraisser les terres et à faire expérimenter de nouveaux engrais.

Bousculant, non sans mal, les habitudes ancestrales de ses fermiers, il fera appliquer sur ses terres les méthodes de culture les plus récentes et modernisera les nombreuses exploitations agricoles dont il est propriétaire. La gestion de chaque ferme est rigoureuse, une comptabilité très suivie détaille par le menu tous les revenus et la production (lait, beurre, animaux, etc...), le tout est consigné dans un bilan comparatif général mensuel et annuel de l’Exploitation Agricole du Domaine de Monthorin qui comprend les laiteries de Monthorin et de Javené auxquelles sont rattachées les fermes du comte.

Ferme de la Corbelière.

Il fait construire des fermes modèles où l’hygiène et la salubrité sont, selon lui, la clé de la réussite. Les étables sont pavées et aérées; l’évacuation du fumier est facilité par la possibilité d’y faire entrer un tombereau.

Le purin s’écoule dans une fosse attenante sur laquelle est construit le cabinet d’aisance des fermiers. Tout cela est très révolutionnaire à l’époque.

L’élevage des jeunes animaux qui, entre 1850 et 1878, a donné de grands bénéfices, n’est plus rentable en 1892. La Riboisière décide de réorganiser son domaine agricole en augmentant la production laitière, seule activité rémunératrice dans la région à l’époque.

Le comte de La Riboisière, devenu Président de la Société Départementale d’Agriculture d’Ille et Vilaine, observe que le sol de l’arrondissement de Fougères a une prédominance granitique, tantôt de sable, tantôt d’argile, que le climat humide et tempéré y favorise une herbe fine et légère, abondante et de bonne qualité tant dans les prairies naturelles qu’artificielles.

Il constate également que, depuis 1840, les cultivateurs ont restreint avec raison, dit-il, les emblavures de céréales et ont augmenté l’étendue des herbages.

Il introduit dans ses fermes des vaches de race jersiaise dont le lait est plus riche en matières grasses. Dans le but de développer une industrie beurrière, il fait installer deux laiteries, une à Monthorin et l’autre à la Grande-Marche, montées selon un système danois très moderne pour l’époque qui fonctionne à la vapeur. Chaque jour, les fermiers y apportent le lait de leurs jersettes, comme ils disent.

La jersiaise est une race bovine anglo-normande. Son nom anglais et international est jersey cattle. Elle est inscrite au catalogue des races françaises sous le nom de jersiaise. Elle appartient au rameau celtique. Elle vient de Jersey où elle est élevée en presque autarcie depuis plus de mille ans et en totale autarcie depuis que l'importation a été interdite en 1789 pour préserver la pureté de la race. Elle a été introduite au Royaume-Uni où on compte 6 000 têtes. La Jersey Cattle Society fut fondée en 1878 avec l'ouverture du herd-book.

L'un des plus anciens troupeaux est celui de la Reine au château de Windsor. Dans l'île de Jersey, le cheptel est d'environ 6.000 têtes et ne comprend que des vaches de race jersiaise. Son élevage débute en France en 1850. La sélection de la race jersiaise s'est poursuivie, avec la création d'un livre généalogique, en 1903. Elle compte près de 10.000 individus dont 3.500 vaches (850 sélectionnées) et 24 taureaux.

Ils sont dispersés dans de nombreux départements, principalement dans l'Ouest atlantique, en particulier dans la Manche. Peu répandue en France, la race jersiaise l'est beaucoup plus dans le monde; elle est présente dans de nombreux pays étrangers, en particulier dans bon nombre de pays membres du Commonwealth: Canada, Australie, Nouvelle-Zélande... ainsi qu'aux États-Unis et au Danemark.

La Jersiaise porte une robe fauve plus ou moins foncée, généralement unie ou pie. La tête est toujours plus foncée avec des muqueuses sombres. Le tour du mufle est blanc. Les cornes, en croissant serré, sont dirigées vers l'avant et le bas. C'est une vache de petit format: 123-125 cm au garrot pour 400 kg chez la vache et 130 cm pour 650 kg chez le taureau.

C'est une race laitière. La production moyenne en France est de 5.100 kg par lactation. Le lait produit est le plus riche de toutes les races bovines avec un taux butyreux de 59 pour 1.000 et un taux protéique de 41 pour 1.000, ce qui permet aux éleveurs de recevoir une majoration du prix payé allant jusqu'à 40%. Aux États-Unis, la production est de 7.300 kg de lait à 4,60% de matière grasse et 3,59% de protéines. C'est la race la plus productive au regard de son poids. De plus, elle maintient une production élevée même avec une alimentation médiocre

Aux États-Unis, la production est de 7.300 kg de lait à 4,60% de matière grasse et 3,59% de protéines. C'est la race la plus productive au regard de son poids. De plus, elle maintient une production élevée même avec une alimentation médiocre. La jersiaise a une grande longévité. Les éleveurs l'apprécient beaucoup pour son aptitude au vêlage, même si le géniteur est un taureau de race bouchère. Sa rusticité lui vaut un besoin d'entretien relativement limité. C'est un animal très docile voire affectueux avec des propriétaires aimants. Elle est parfois élevée comme tondeuse à gazon écologique par des amateurs ayant un terrain à entretenir.

L’ancienne ferme de la Grande-Marche
où le Comte de La Riboisière installa sa laiterie de Javené.

C’est donc cette race exceptionnelle que le comte de La Riboisière tente d’intro-duire et d’acclimater dans la région et notamment sur ses fermes où il ne tolère pas d’autres races de bovins, la race jersiaise dont il vante les mérites:

C’est la race qui semble le mieux convenir à notre sol et à notre climat, dit-il, surtout quand on recherche une grande production beurrière. remarquable.
La jersiaise n’est d’ailleurs que la vache bretonne perfectionnée, ayant acquis une harmonie et une distinction de forme.
Sa tête est petite et nerveuse, l’œil bleu foncé est vif, intelligent et bien ouvert, le museau fin cerclé de blanc, les cornes lisses légèrement recourbées avec la pointe noire, la poitrine profonde, les côtes bien arrondies, la peau mince, souple et recouverte de poils soyeux. Les jambes sont droites et nerveuses. La Jersiaise est d’une grande douceur, elle s’acclimate facilement et sa richesse beurrière est incomparable. Elle se nourrit bien, elle mange un tiers en moins que les cotentines et les croisements durham-manceaux qui sont élevés dans les étables de notre arrondissement. Si la jersiaise ne donne pas plus de lait que les bonnes vaches de ces différentes races, son lait par contre est d’un tiers plus butyreux
.

Les vaches jersiaises sont parfois l’objet d’une vive polémique et de discorde. Elles opposent vigoureusement le comte de La Riboisière et le comte du Pontavice des Renardières qui, lui, défend la race Durham qui est, aux dires de La Riboisière, une race de la perfide Albion, une race d’émigrés royalistes, alors que la jersiaise peut être considérée comme française… elle ne produit pas de lait tricolore mais fournit 50% de beurre en plus... [sic]

Des études très pointues

Les études réalisées sur les productions des fermes Lariboisière démontrent que:

Ferdinand de La Riboisière est de toutes les manifestations agricoles, il assiste à tous les comices du pays. Devant, là aussi, montrer l’exemple, il invite ses fermiers à présenter leurs bêtes aux concours régionaux, voire nationaux, dans lesquels nous les voyons obtenir de très nombreux 1er prix.

Ce fut ainsi que le Domaine de Monthorin obtiendra le Prix Behague de la Société Nationale d’Agriculture de France en 1892 après avoir obtenu deux médailles d’or à l’Exposition Universelle de Paris en 1889.

Jersey... une véritable expédition

Dans ses étables, il a donc introduit et imposé la race jersiaise. Le lait de ces belles petites vaches est plus butyreux, ce qui l'amène à développer une industrie beurrière et à installer une laiterie à la ferme de la Grande-Marche, fonctionnant, d'après un système danois, à la vapeur.

Chaque jour ses fermiers y conduisent le lait de "leurs Jersettes" qui ont été importées de Jersey. Les jeunes hommes de Javené envoyés sur l'île par le comte, se disputent l'honneur de ramener les animaux à l'issue d'une mission qui dure huit jours et prend des allures de congés payés.

Le prix du beurre

En 1880-1881, la valeur du beurre produit sur les fermes Lariboisière est de 1.622,20 F. Cette valeur passe à 9.346,35 F pour l’exercice 1888-1889; valeur calculée selon le prix de vente aux halles centrales de Paris, défalcation faite des droits de transport, d’octroi et de commission.

La production beurrière est très rentable à cette époque. Le beurre du Pays de Fougères et, plus spécialement, celui produit par les deux laiteries du comte de La Riboisière, sont exportés vers la capitale.

Finalement, les concepts de La Riboisière stimuleront les agriculteurs vers le progrès et seront à la base d’un certain renouveau et du développement de l’agriculture dans notre région.

Une gestion rigoureuse

Un bilan d’exploitation et un bilan financier sont établis chaque année pour chaque ferme du domaine.

Ils sont très précis et mentionnent aussi bien le montant du produit de l’étable pour le beurre que pour les animaux.

On y voit ainsi la progression et les résultats obtenus par les fermiers. D’après ces résultats, seront calculées la part du propriétaire, celle du fermier et aussi celle des serviteurs et employés qui reçoivent, en plus de leurs gages, 6% de cette valeur. Participant au bénéfice de l’exploitation, les fermiers sont d’autant plus motivés pour obtenir un meilleur résultat.

Une œuvre sociale

En avance sur son temps Ferdinand de La Riboisière croit sérieusement à son œuvre de modernisation. Il veut en faire également une œuvre sociale: ses fermiers participeront aux bénéfices Il obtient de ses fermiers et de leurs serviteurs un concours intelligent et actif en les faisant associer leurs intérêts à ceux du propriétaire par la signature d’une convention.

Ferdinand de La Riboisière.

Le fermier n’aura plus de prix de location à payer et tous les produits de la ferme lui sont laissés, sauf ceux de l’étable que l’on partage. Il doit diriger son exploitation de manière à produire le plus de lait possible dont le kilo lui est payé 5 centimes et demi l’hiver et 4 centimes et demi l’été. Mais la somme annuelle qui est remise au fermier, comme prix du lait, est au moins égale au montant du fermage antérieur.

Ainsi, un fermier qui avait une location de 1.000 francs n’a plus rien à paye et est sûr de toucher au moins 1.000 F de son propriétaire. À titre d’indemnité, il reçoit aussi le tiers de la valeur de tous les animaux nés sur sa terre au moment où ces animaux sont enlevés de la ferme; les serviteurs reçoivent le sixième de cette valeur.

Enfin, quand le montant net de la vente du beurre dépasse le total:

  1. du prix du fermage antérieur
  2. de la somme versée au fermier pour le lait
  3. de l’intérêt de l’amortissement de l’argent dépensé par le propriétaire pour aménager la ferme, le fermier reçoit encore un quart.

Ainsi, sur une terre louée primitivement 1000 F, la somme garantie au fermier pour le prix du lait étant aussi de 1000 F, si l’on évalue à 1000 F l’intérêt de l’amortissement, fermiers et serviteurs ont droit à partage quand le produit du beurre dépasse 3.000 F.

Le propriétaire fournit sans indemnité le troupeau d’organisation, mais il a seul la propriété de tous les animaux nés et à naître, et il se réserve la direction absolue de l’élevage. Tous les troupeaux ne sont composés que d’animaux de race jersiaise.

Des sommes sont versées à la Caisse Nationale des Retraites pour la vieillesse et le capital reste aliéné en rentes viagères incessibles et insaisissables avec jouissance des titulaires à l’âge de 55 ans, ce qui est une avancée sociale appréciable pour l’époque qui ne devait pas laisser indifférent.

Le comte de La Riboisière au milieu de ses employés à Monthorin.
La comtesse de La Riboisière au mariage d’une des employées du château de Monthorin.
La comtesse de La Riboisière , née Marguerite Rhoné(1864-1933).
La comtesse de La Riboisière avait ouvert un hôpital militaire à Monthorin pendant la Guerre 1914-1918. Plaque dans la Chapelle funéraire de Monthorin.
La comtesse de La Riboisière au milieu des soldats blessés accueillis à Monthorin pendant la Guerre 1914-1918.

Ferdinand de La Riboisière meurt à Paris le 3 mai 1931 – Son corps est ramené à Monthorin afin d’y être inhumé dans le caveau familial. Les anciens Louvignéens et Javenéens se souviennent encore très bien de lui et aussi de son fils, Jean, figure locale particulière en raison de son obésité. Dernier héritier d’une famille unanimement respectée, ses libations entraînèrent sa déchéance. À sa mort, tout le patrimoine des La Riboisière fut vendu et dispersé.

La chapelle funéraire de la famille de La Riboisière à Monthorin.
Plaque de Ferdinand Baston, comte de La Riboisière.
 
Ferdinand de La Riboisière.
 
 

Le domaine de Monthorin

Laiterie de Javené
Fermes

La Grande Marche 55 ha
Le Bois-Gros (1ère Ferme)35 ha
Le Bois-Gros (2ère ferme)35 ha
La Maison Blanche 15 ha
La Lantière (1ère ferme) 26 ha
La Lantière (2ère ferme) 21 ha
La Ferdinandière 27 ha
La Louessais 36 ha
La Lande (1ère ferme) 18 ha
La Lande (2ère ferme 15 ha
La Basse-Piltière 13 ha
La Grande-Piltière 39 ha
La Corbelière 25 ha
La Charbonnière 16 ha
Le Petit Bois-Bénier 9 ha
L’Écartelée (en Beaucé) 30 ha

Laiterie de Monthorin
Fermes

Retenue de Monthorin 30 haLe Bois-Garnier 49 ha
Le Grand Monthorin 34 haLa Sentelais 22 ha
La Rouletière 27 haLa Giraudais 40 ha
La Berhais 23 haLa Linais 20 ha
La Vallée 23 haLa Vadière 18 ha
La Berhaudais (1ère ferme)16 haLa Rouangère 14 ha
La Berhaudais (2ère ferme)19 haMoulin du Bois Garnier 8 ha
Gohard 8 haLe Bois-Robert 19 ha
La Grande Colimonière 21 haLes Batardières(1ère ferme)25 ha
La Petite Colimonière 18 haLes Batardières(2ère ferme)24 ha
Les Hauts Champs 11 haLe Val 24 ha
La Hardouinais 9 haLes Vaux 7 ha
La Logeaserie 21 haLa Gourdelière 18 ha
Pierrelée 18 ha   

À Javené, 15 fermes lui appartiennent. Toutes ces fermes existent encore à l’exception de celle du Petit-Bois-Benier qui fut ravagée par un incendie en 1893 et qui ne fut pas reconstruite*.

Quatorze "fermes Lariboisière" émaillent donc encore le paysage de Javené. Impossible de se tromper vous les reconnaîtrez à leur longue étable aux ouvertures apparemment toutes semblables – des détails d’architecture les distinguent cependant - près de laquelle sont disposés les refuges à porcs dont les dimensions et la capacité suivent la grandeur de la ferme, la fosse à purin sur laquelle on entrepose le fumier. On y a aussi construit cette petite construction de briques rouges au toit d'ardoises qui sera le cabinet d’aisance pour les besoins personnels des fermiers, ultime confort à cette époque où les besoins naturels de la famille se regroupaient dans la cabane au fond du jardin ou se dispersaient tout simplement dans la nature.

Vous verrez aussi qu'en allant à leur rencontre de la Grande-Marche au Bois-Gros, en passant par la Maison-Blanche, la Lentière, la Ferdinandière, la Louessais, la Lande, les Grande et Basse Piltière, la Charbonnière, la Corbelière... combien la campagne javenéenne est belle.


Quelques fermes Lariboisière à Javené

La Ferdinandière

La Lantière

La Lande

La Corbelière

La Louessais

La Charbonnière

La Basse-Piltière

La Grande-Piltière

Bois-Gros

La Grande-Marche

La Maison-Blanche

À propos de l’incendie de la ferme du Petit Bois-Benier le samedi 3 juin 1893